29 Février 2024
Qui ne le connaît ? Qui ne connaît aussi le nom de Vendredi son premier compagnon ?
Mais combien ont lu les 650 pages denses du livre de Daniel Defoe ?
C’est l’œuvre la plus fameu se de Daniel Defoe, publiée en 1719 alors que l’auteur a déjà 59 ans. C’est son chef-d’œuvre mais il a ensuite écrit de nombreux ouvrages. Alors qu’il avait été un proche du roi Guillaume d’Orange, il est tombé ensuite en disgrâce, il a passé quelque temps en prison. Sa peine une fois purgée il continue à écrire beaucoup.
Son Robinson se lit facilement. Il y raconte avec beaucoup de détails et de précisions tout ce que son héros a construit, fabriqué, imaginé, fortifié pour transformer sa condition de solitaire condamné à la misère sur une île inconnue où personne ne peut lui venir en aide, où il se trouve face à de graves dangers. Robinson par sa détermination, son sens pratique et sa persévérance, réussit à partir de son île à devenir un maître reconnu, à la fois riche et puissant
Robinson ne cesse d’invoquer sa Foi chrétienne, de rendre grâce à Dieu ce Dieu des Chrétiens à qui il affirme devoir ses succès et sa prospérité. Les pages de ce livre sont truffées de nombreuses considérations morales et philosophiques. Robinson passe beaucoup de temps à tenter de convaincre ses lecteurs de ses principes de sagesse et de religion. En même temps il est bien britannique au sens où il manifeste ardemment l’importance de ce qu’on appelle « la force de caractère », c’est-à-dire la capacité à ne jamais se laisser décourager et au contraire à chercher toujours les moyens de surmonter les difficultés qu’on rencontre.
Defoe nous invite ainsi à prendre exemple sur son héros, à nous comporter tous comme des Robinson !
Henricles. Saint Etienne. Le 29 février 2024