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Le blog politique et culturel de henricles

C'est le blog de quelqu'un qui n'appartient à aucun parti politique mais qui pense que le simple citoyen peut s'emparer des questions politiques économiques et de société pour proposer ses réflexions etdonner son avis C'est également un blog littéraire et culturel où je place divers récits et oeuvres qui me concernent et ont un intérêt. notamment des récits de voyage et des tableaux d'amies peintres

Quelques jours en Lotharingie.

Deuxième partie

 

Yves nous dit qu’au temps de la grandeur industrielle de la Lorraine, on la désignait de « Texas français » par comparaison avec l’État pétrolier des USA. Ici la richesse était fille du fer et du charbon ; fille aussi de l’ingéniosité et du dur travail des femmes et hommes, ceux-ci plus nombreux que celles-là.

Qu’en est-il aujourd’hui ? Hélas, les grandes zones autour des hypermarchés, des Super-U, Auchan et Intermarché, les parcs de loisirs, les lieux de visites mémorielles que sont devenues les vieilles installations industrielles ou les fortifications enterrées de la fameuse ligne Maginot, voilà ce qui structure un territoire où les emplois ne sont plus ceux des grandes usines de production mais ceux des lieux de consommation. On ne peut pas sous-estimer le rôle et l’importance symbolique des parcs de loisir. Près de Metz a été installé un gigantesque parc d’attractions sur un domaine de 162 hectares dont 47 d’attractions. C’est l’ancien parc des Schtroumpfs (sic !) devenu le Walygator. Il attire la population d’un bassin de presque 10 millions d’habitants entre la Lorraine, l’Alsace, le Luxembourg et l’Allemagne. C’est Disneyland-Paris adapté à la Lorraine. Rappelons ici que le parc Disneyland en région parisienne est l’endroit d’Europe qui attire chaque année le plus de touristes. Et Le parc Waligator a reçu en 2019  290 000 visiteurs.

Près de ce parc, a été ouvert, à Amnéville, le « centre de loisirs » qui propose dans sa pub « nature, sport, gastronomie, et culture », excusez du peu !

Quand retournerons-nous en Lotharingie ? On ne peut savoir. Il est certain que les 600 kilomètres d’autoroute sont un obstacle. Mais retrouver de temps en temps frère et belle-sœur est attirant d’autant plus que nous connaissons maintenant trois de leurs quatre petites filles, (la première, déjà adulte n’était pas là) qui avec leurs vingt, seize et treize ans ont su nous séduire tout de suite par leur vitalité, leur joie de vivre et leurs éclats de rire.

 

Henricles. A Silhac. Le 22 septembre 2022

 

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