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Le blog politique et culturel de henricles

C'est le blog de quelqu'un qui n'appartient à aucun parti politique mais qui pense que le simple citoyen peut s'emparer des questions politiques économiques et de société pour proposer ses réflexions etdonner son avis C'est également un blog littéraire et culturel où je place divers récits et oeuvres qui me concernent et ont un intérêt. notamment des récits de voyage et des tableaux d'amies peintres

Elena Ferrante. « Celle qui fuit et celle qui reste »  L’amie prodigieuse III 542 pages

Elena Ferrante.

« Celle qui fuit et celle qui reste »

 L’amie prodigieuse III 542 pages

Folio novembre 2017

 

 

 

Après les quatre cent trente pages du premier tome, les six cent vingt-deux du deuxième voici les cinq cent quarante-deux du troisième en attendant le  quatrième et dernier tome !

Autant le dire tout de suite : on est déçu. Certes la lecture demeure facile, alerte et une fois qu’on a commencé cette suite, on a envie de continuer pour en savoir plus. L’écriture en est agréable quoique un peu trop banale, sans beaucoup de recherche. En fait on continue parce qu’on a fini par s’attacher à ces deux personnages principaux, Lena et Lila, celle qui est restée à Naples et celle qui est partie à Florence, celle qui a changé de milieu social pour rejoindre le monde de la bourgeoisie des universitaires et intellectuels de gauche et celle qui travaille comme ouvrière faute de mieux après qu’elle a quitté un mari qu’elle déteste et avec lui la condition de femme mariée avec un « riche » commerçant, dont la fortune familiale a des origines mafieuses malhonnêtes.

On a aussi quelques vues sur cette Italie des années soixante-dix, années des Brigades Rouges, d’un féminisme militant et de liberté sexuelle revendiquée par bien des femmes militantes.

Arrivé au bout de ces trois tomes, de ces 1594 pages lues aisément sans que le livre ne nous tombe jamais des mains, on a eu certes un tableau intéressant de certains aspects de cette Italie des années cinquante, soixante-dix du XX° siècle, mais on a aussi une galerie de personnages dont aucun n’est réellement positif au sens moral et affectif !

Par contre on ne peut qu’être admiratif de la capacité de l’auteur a nous permettre de passer du récit intime, voire intimiste, à une sorte de tableau d’une certaine Italie à un moment donné, et ce, sans aucune lourdeur prétendument descriptive.

Curieusement après avoir achevé la lecture de cette troisième partie on a moins envie de se plonger rapidement dans la quatrième et dernière : je vais donc patienter tranquillement que ce tome final sorte dans quelques mois en édition de poche !

Mais je le lirai, sans aucun doute, preuve qu’on a ici une œuvre littéraire de qualité.

 

Henricles. Silhac. Mars 2018

 

 

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M
J'ai dévoré les 3 premiers tomes de 2015 à 2017. Et il est vrai qu'on a du mal à lâcher la lecture quand on l'a commencée. Mais, bizarrement, après le tome III, je me suis trouvée comme rassasiée... et je n'ai pas lu "L'enfant perdue". Mais je ne désespère pas d'y revenir.
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H
Décidément nous serions copiés collés malgré le "genre" ! Nous avons la même réaction !<br /> Merci.