9 Mai 2009
Un article du correspondant du journal « Le Monde » du 07 05 2009 vient hélas confirmer ce que j’ai écrit dans mes articles sur le Brésil. (Voir blog : Catégorie Actuelle : « Brésil géant du XXI° siècle ? » et Catégorie Journal de voyages : « salaire minimum et esclavage »)
Dans ce pays où règne une misère terrible que subit plus de la moitié de la population, les privilèges rappelés ci-dessous sont tout simplement scandaleux, inadmissibles et sont une insulte au peuple brésilien.
Autre information sur ce pays : l’agrobusiness y pratique des méthodes telles que le Brésil est devenu en 2008, le premier consommateur mondial de…pesticides. Et il y des naïfs, en France, qui croient aux discours tiersmondistes et écolo de certaines élites dirigeantes de ce pays !
Il est dix fois plus difficile de trouver des produits de l’agriculture bio au Brésil que dans n’importe quelle région d’Europe !
Autre information trouvée aujourd’hui dans le monde.fr, la Chine est devenue devant les Etats-Unis le premier partenaire commercial du Brésil qui lui vend pour 40% des produits primaires ! Cela confirme ce que j’ai écrit dans l’article précédent (Après la crise, le pire ? ) sur la fringale de la Chine.
Voici ci-dessous un extrait de l’article du monde :
« Les députés accumulent les privilèges. Outre un honorable salaire (5000 € « sur 15 mois ! soit 6250 € sur 12 mois !) tous leurs frais sont pris an charge par « le congrès : logement de fonction, restauration, secrétariat, voiture avec « chauffeur, soins médicaux. Il suffit d’avoir été sénateurs 6 mois pour être soigné « gratuitement à vie.
« Selon un calcul de la revue Época, un parlementaire gagne par an au Brésil « l’équivalent de 532 salaires minimums, contre « seulement » 112 pour un « congressiste américain !
« Cette affaire rappelle que la confusion entre biens publics et intérêts privés et « ses corollaires, la corruption, le népotisme, le clientélisme, restent ancrés dans « la culture nationale.
« L’absence de transparence et la faiblesse des contrôles permettent aux hommes « publics de maintenir leurs privilèges de caste. En l’espèce, le Parlement a réduit « de 20 % les quotas » Écrit par J.P. Langellier
Ne vous trompez pas : Henricles demeure amoureux de ce pays et de ce peuple qu’il aime un peu comme son second pays !
Le 09 mai 2009