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Le blog politique et culturel de henricles

C'est le blog de quelqu'un qui n'appartient à aucun parti politique mais qui pense que le simple citoyen peut s'emparer des questions politiques économiques et de société pour proposer ses réflexions etdonner son avis C'est également un blog littéraire et culturel où je place divers récits et oeuvres qui me concernent et ont un intérêt. notamment des récits de voyage et des tableaux d'amies peintres

Marché de l'emploi,chômage et entreprise

Marché de l’emploi, chômage et entreprises I

  1. L’économie est une réalité dynamique. Tous les jours des entreprises embauchent, des gens trouvent un emploi, d’autres le perdent par licenciement ou parce qu’ils le quittent dans l’espoir d’un meilleur, ou parce qu’un enfant est né qui a besoin de sa mère auprès de lui (plus rarement de son père, dont il a pourtant besoin !), parce qu’un couple s’est formé et que l’homme ou la femme (le plus souvent c’est la femme !) quitte son emploi pour aller habiter loin, là où son conjoint travaille, parce que quelqu’un a eu un accident et ne peut plus occuper son emploi, parce qu’un autre part à la retraite : le marché de l’emploi est un « lieu » d’entrées et sorties permanentes. Il est complètement faux de dire qu’il y a une certaine quantité d’emplois stable et d’emplois qui seraient interchangeables. Il est faux de dire qu’il y a une certaine quantité de travail offerte aux uns et aux autres. Tout cela varie tous les jours en fonction de multiples facteurs tels que la conjoncture internationale, nationale, locale, tels que l’obtention d’un marché ici ou là, tels que l’adéquation entre une offre de services et la demande, tels que le niveau du SMIC, le niveau des divers impôts et cotisations sociales etc.

Or, si la population d’actifs ayant un emploi en France était en 2014 de 25,8 millions de personnes, il y avait environ 5 millions de ceux-là qui sont quasi « propriétaires » de leur emploi et qui l’occuperont sans le quitter avant la retraite, ce sont les titulaires des trois fonctions publiques, d’État, hospitalière et des collectivités locales. (Il y avait 5,6 millions de fonctionnaires mais je n’ai compté ici que 5 millions pour tenir compte des contractuels qui peuvent perdre leur emploi). Ajoutez à ceux-là, probablement 3,5 millions au moins de personnes qui, par richesse, aisance, relations, positions supérieures dans la société ou grâce à la protection de conventions collectives ou de syndicats puissants bénéficient, de fait, sinon d’une garantie de l’emploi, du moins de stabilité et de sécurité et vous comprenez alors la rigidité de notre marché du travail. Si 30% ou 35% des emplois sont, de fait, fermés à ceux qui arrivent ou réservés aux fils, amis, copains, neveux des autres, le marché du travail n’a pas la fluidité nécessaire pour que certains libèrent des postes que d’autres pourraient occuper. Lorsque le patronat parle de rigidité comme obstacle à l’emploi, ce n’est pas parce que c’est le patronat qui le dit que c’est faux. Le problème avec ce patronat est que les licenciements massifs suivis de délocalisations ne semblent pas le gêner et qu’il ne se demande pas si les conditions d’emploi ne sont pas une des causes de la fameuse inadéquation entre les offres et demandes d’emploi. Le problème aussi avec trop de dirigeants d’entreprise, est que le mode de gestion de leur personnel s’accompagne souvent d’un licenciement qui consiste à faire supporter à la collectivité des charges qu’ils ne veulent pas assumer alors que par ailleurs ils se plaignent du haut niveau des cotisations qu’ils ont à payer ! Ainsi par exemple des « préretraités » cadres en fin de carrière – au salaire élevé – mis à l’Assedic jusqu’à leurs 60 ou 62 ans tandis qu’on embauche à la place des jeunes moins coûteux : l’Assedic utilisée par les chefs du personnel, pour rajeunir la pyramide des âges !

  1. Un emploi est utile parce qu’il contribue à la production d’un bien ou d’un service.

Disons au début de ce paragraphe, que nous ne parlons ci-dessous que du rôle économique de l’entreprise au sens strict. Il est vrai que l’entreprise a aussi un rôle « social » ou « sociétal » et « citoyen ». Mais cela ne lui est possible que si elle existe en tant qu’entreprise économiquement viable, durable, si elle a une certaine prospérité.

« Emploi » vient du latin « implicare » c’est-à-dire « se plier à » se plier à la production d’un bien ou d’un service ! Parce qu’en définitive, la seule chose qui compte ce sont les biens (matériels) et les services (santé ; transport ; enseignement ; culture ; arrangement de l’espace ; musique ; etc.) qu’on produit et réussit à vendre. Le seul but de l’activité économique et du travail est de produire des richesses, biens ou services ! Il faut donc que l’embauche d’un salarié permette de produire plus et de telle façon que le coût de ce salarié (salaire ; charges diverses) soit inférieur au prix de la production supplémentaire obtenue grâce à cette embauche. On peut certes accepter que pendant quelque temps un nouveau salarié coûte plus qu’il ne rapporte, mais à terme, il faudra qu’il rapporte plus sinon, c’est simple, une entreprise qui embaucherait beaucoup de salariés qui lui coûteraient plus que le prix de vente de la production supplémentaire obtenue par ses salariés, se condamnerait à disparaître !

En conséquence, « créer des emplois » dans une entreprise privée ou publique qui vend et vit du résultat de ses ventes sur le marché, ne peut être le but prioritaire d’une entreprise. Le but d’une entreprise est de vendre, donc produire le meilleur service ou produit à un prix tel qu’il sera demandé sur le marché. Et ainsi l’entreprise pourra se développer et embaucher pour produire. Plus et mieux elle vendra sur le marché, plus elle aura besoin de produire, (bien ou service) et donc plus elle embauchera. Les emplois nombreux n’auront pas été « créés » mais auront été offerts à ceux qui acceptent de se plier à sa tache de production parce que l’entreprise en aura eu besoin !

Mais depuis les années « Reagan », ce qu’on a appelé les « reaganomics », la libéralisation devenue quasi-totale des mouvements de capitaux accompagnée de la mondialisation, a permis aux « capitalistes », c’est-à-dire ici aux « financiers », d’imposer leur pouvoir aux grandes et moyennes entreprises et par conséquent aux autres qui leur sont de fait soumises. Et le but de l’entreprise, n’est plus seulement de produire et vendre mais hélas de « produire de la valeur » pour les capitalistes, soit avoir des « actions » qui montent ou des « dividendes » toujours plus élevés. Et les fonds financiers vont vendre, acquérir, licencier, parfois liquider, dans un but et un seul : que les actions montent sur le marché et que la rémunération des capitaux investis soit toujours plus élevée.

Les managers qui, au temps des années 60 / 70 du XX° siècle, formaient ce qu’on appelait la « technostructure », ont perdu une grande partie de leur pouvoir passé aux mains des financiers. Le pouvoir est passé à la bourse et aux « marchés financiers »

Le « projet entrepreneurial » des gestionnaires, ingénieurs et techniciens a été malheureusement remplacé par le « projet financier » !

Cette situation, venue des États-Unis par le néolibéralisme auquel l’Union européenne n’a pas cherché à résister, explique bien choses. Notamment au vu de ce qui se passe dans le monde des multinationales et autres, on comprend pourquoi les syndicats de salariés défendent avec acharnement leurs « avantages acquis » (salaires ; conventions collectives ; œuvres sociales généreuses des C.E. ; augmentations de rémunérations ou jours de congé supplémentaires liés à l’ancienneté etc.) Prenons un exemple parmi tant d’autres : Les salariés de France-Télécoms, étaient comme tous ceux des ex-PTT des quasi fonctionnaires qui bénéficiaient d’un statut protecteur, « rigide » qui donnait lieu à des abus de la part de certains : lorsque France-Télécoms est devenue « Orange » entreprise privée partie à la conquête de la meilleure performance en bourse et à la conquête…du monde, les managers ont imposé à leurs salariés, des conditions de performance et de stress telles qu’elles ont provoqué des troubles graves, une désaffection de nombreux salariés à l’égard de leur travail et même une vague de suicide ! La transformation de l’entreprise, jugée alors nécessaire, pour lutter contre les abus nuisibles d’un statut protecteur, a entraîné un mal plus grave : une dégradation scandaleuse des conditions de travail et la désaffection de nombreux salariés, y compris des cadres à l’égard de leur entreprise ! On comprend que les syndicats se battent avec acharnement pour éviter ce type de changement nonobstant la rigidité ainsi conservée !

Disons-le ici avec force : tant que les dirigeants soumis aux exigences des financiers, imposeront des conditions de travail inhumaines, aliénantes, trop mal payées, il sera normal que les salariés et leurs organisations se battent pour garder leurs « avantages acquis ». Même si, hélas, ceux-ci entraînent souvent une inégalité difficile à admettre entre ceux qui en bénéficient, les « In », et la masse de ceux, les « Out » qui ne réussissent pas à intégrer ces entreprises et restent condamnés aux CCD, stages, emplois aidés et chômage indemnisé ou non ! Mettre fin aux rigidités au profit de la souplesse et de la prise de risque est un impératif mais ne peut être accepté si c’est pour que les financiers et dirigeants s’en servent pour « déshumaniser » les conditions de travail sous prétexte de la nécessaire performance ! Dans une prochaine chronique nous reviendrons sur ces questions-là et celle de la productivité et de la fameuse durée du travail.

Henricles. Mazet-Saint Voy. 14 mai 2016

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Bonjour je me prénomme nadia mère de 3 enfants. Je vivais à briouze avec mon mari, quand en 2018 il <br /> <br /> décida d'aller en voyage d'affaire à Bresil , où il tomba sur le charme d'une jeune vénézuélienne et ne <br /> <br /> semblait même plus rentrer. Ces appels devenaient rares et il décrochait quelquefois seulement et après du <br /> <br /> tout plus quand je l'appelais. En février 2019, il décrocha une fois et m'interdit même de le déranger. <br /> <br /> Toutes les tentatives pour l'amener à la raison sont soldée par l'insuccès. Nos deux parents les proches <br /> <br /> amis ont essayés en vain. Par un calme après midi du 17 février 2019, alors que je parcourais les annonce <br /> <br /> d'un site d'ésotérisme, je tombais sur l'annonce d'un grand marabout du nom ZOKLI que j'essayai toute <br /> <br /> désespérée et avec peu de foi car j'avais eu a contacter 3 marabouts ici en France sans résultât. Le grand <br /> <br /> maître ZOKLI promettait un retour au ménage en au plus 7 jours . Au premier il me demande d’espérer un <br /> <br /> appel avant 72 heures de mon homme, ce qui se réalisait 48 heures après. Je l'informais du résultat et il <br /> <br /> poursuivait ses rituels.Grande fut ma surprise quand mon mari m’appela de nouveau 4 jours après pour <br /> <br /> m'annoncer son retour dans 03 jours. Je ne croyais vraiment pas, mais étonnée j'étais de le voire à <br /> <br /> l'aéroport à l'heure et au jour dits. Depuis son arrivée tout était revenu dans l'ordre. c'est après <br /> <br /> l'arrivé de mon homme que je décidai de le récompenser pour le service rendu car a vrai dire j'ai pas du <br /> <br /> tout confiance en ces retour mais cet homme m'a montré le contraire.il intervient dans les domaines <br /> <br /> suivants<br /> <br /> Retour de l'être aimé<br /> Retour d'affection en 7jours<br /> réussir vos affaires , agrandir votre entreprises et trouver de bon marché et partenaires<br /> Devenir star<br /> Gagner aux jeux de hasard<br /> Avoir la promotion au travail<br /> Envoûtements<br /> Affaire, crise conjugale<br /> Dés-envoûtement<br /> Protection contre les esprits maléfices<br /> Protection contre les mauvais sorts<br /> Chance au boulot évolution de poste au boulot<br /> Chance en amour<br /> La puissance sexuelle.<br /> agrandir son pénis <br /> Abandon de la cigarette et de l'alcool<br /> <br /> voici son adresse mail : maitrezokli@hotmail.com vous pouvez l'appeler directement ou l 'Ecrire sur <br /> <br /> whatsapp au 00229 61 79 46 97
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A
Salut mes frères et soeurs je vais être direct dans mes propos grace au grand maitre KABILA j'ai eu une très grande satisfaction dans la nuit je n'arrive pas à me reveuillées pour m'uriner et je le fais sur la natte quoique je suis mere de 2 enfants et que j'ai 32 ans. Mon mari m'insultait et c'était une honte pour moi et pas mes recherches sur le net j'ai rencontré mon maitre spirituel KABILA qui ma aider à distance à je vous le dire il est trop bon depuis 2 ans je n'ai plus fait cela je me reveuille comme il le faut.Il ma aussi aidez sur beaucoup d'autres choses par exemple mon super marché qui est pleine de clientel et beaucoup d'autre chose privé que je ne pourrai pas tout dire ici merci beaucoup le grand maitre KABILA. <br /> <br /> Contactez-le dans n'importent quel domaine vous aurez un bon retour il n'est pas comme les faux marabouts.<br /> <br /> Voici ces coordonnées<br /> <br /> Email: maitrespirituelkabila01@outlook.fr<br /> <br /> Téléphone et whatsap 0022960022773
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