Liberté, égalité, fraternité. Une devise qui engage.

I Calais : Honte à nos dirigeants !

Les pouvoirs publics trouvent les moyens de financer toujours plus de bombardements vains et agressifs sur la Syrie et l’Irak.

Ils trouvent aussi les Euros pour installer les barbelés et autres obstacles destinés à barrer la route du Royaume-Uni aux migrants.

Ils trouvent les moyens, vient-on d’apprendre, pour payer des dizaines de milliers d’Euros par mois, en loyer d’un immeuble vide, inutile, pour cause de réforme régionale, depuis des mois et des mois de telle sorte qu’il y a déjà plus d’un million d’Euros de gaspillé.

Mais les gens qui nous gouvernent, ne trouvent pas les Euros qui permettraient de loger, nourrir, soigner, protéger, les 5000 ou 6000 – personne ne le sait exactement – pauvres hères qui sont entassés à Calais dans des conditions pires que les pires bidonvilles du Tiers-monde ! Dans la France de liberté, égalité, fraternité !

Honte à vous ! Et il est inutile de vous indigner hypocritement que Nadine Morano ose parler d’une France de race blanche et de tradition chrétienne, alors que vous-mêmes, laissez délibérément croupir dans cette « jungle de Calais » des milliers d’êtres humains, tous plutôt sombres de peau, basanés ou vraiment noirs, en majorité de tradition musulmane !

Nadine Morano a dit l’inadmissible et vous, vous le pratiquez !

C’est peut-être encore pire !

II La fraternité ne se morcelle pas I

• Il est Érythréen et a traversé le désert puis la mer, a tout perdu. Son pays est en pleine anarchie et il n’a aucun moyen d’y trouver de quoi se nourrir ou travailler.
• Elle est Rom de Roumanie. Elle a cinq enfants. Son mari est handicapé depuis une violente attaque de Roms par un groupe d’extrémistes. Elle a quitté son pays avec toute sa famille par peur et parce qu’elle ne peut y trouver les ressources pour nourrir ses enfants vu que son mari ne peut plus travailler.
• Il est Soudanais. Il est en France pour échapper à la faim dans une région qui a été ravagée par des années de guerre.

Il est Rom, il est Syrien, elles sont Afghanes, ils sont Kosovars, elle est Congolaise : chacune et chacun de ces « damnés de la terre » a besoin de nous, de notre accueil de notre hospitalité.

Nous n’avons pas à les trier pour savoir s’il y a de « vrais » réfugiés tandis qu’on rejetterait les autres ! Où ? Dans un des pays de la malnutrition, de la faim ou de la discrimination haineuse ?

Accueillons-les tous, sans discrimination.

Henricles. 15 octobre 2015